Cemican, le groupe mexicain de folk metal tribal et pré-hispanique se produisait sur la Temple du Hellfest le dimanche 23 juin 2019. (13h35-14h15)

📸 Voici un retour haut en couleurs sur le concert de Bliss Of Flesh au Hellfest par Jeremie Foucher de Circle Pit Of Photography pour Culture METAL. 🤘

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Cemican tire son inspiration des mythologies aztèque et maya et son nom du Náhuatl (la langue amérindienne la plus parlée au Mexique ; cf : note linguistique en bas de l’article) et signifie “Toute la Vie”. Le collectif a été fondé en 2008 dans la ville de Guadalajara, dans l’État de Jalisco au Mexique et est aujourd’hui formé par TECUHTLI à la guitare, au chant et aux instruments pré-hispaniques, TLIPOCA à la batterie, aux chœurs et aux instruments pré-hispaniques, OCELOTL à la basse, aux chœurs et aux instruments pré-hispaniques, MAZATECPATL aux chœurs et aux instruments pré-hispaniques, YEI TOCHTLI aux chœurs et aux instruments pré-hispaniques et par XAMAN-EK aux chœurs et aux instruments pré-hispaniques et aux performances (aux rituels et à la danse). Cemican a sorti trois albums : Ometiliztli en 2009, Estamos en el valle de los muertos/Ticateh Ipan Miquixtlahuac/We Are In the Valley Of Dead en 2012 et In Ohtli Teoyohtica In Miquiztli en 2019.

 

Note linguistique : Le Náhuatl est la langue amérindienne la plus parlée au Mexique. C’est la langue des Nahuas, le groupe ethnique dont faisaient partie les Pipils et les Aztèques. Aujourd’hui, elle est parlée par plus de 1,5 million de locuteurs, principalement dans les États du sud du Mexique, mais elle est fortement influencée par le vocabulaire et les tournures de l’espagnol. C’est une langue agglutinante, et aussi une des très rares langues du monde à ne pas distinguer clairement les verbes des noms.