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Chasseurs de mythes et dealeurs de songes, c’est à vous que je m’adresse. Après de longs mois d’absence sur Culture METAL, je reviens vous conter une histoire. Un conte épique. Une chanson de geste digne de ces poètes celtes et nordiques déclamant des quêtes guerrières incroyables. Mon récit raconte, en effet, les exploits des héros de Jadis. Il remonte à un temps lointain. Là où les fiers varls cornus combattaient encore aux côtés des hommes, alors que les Ténèbres envahissaient le monde. Mon histoire parle de guerre, d’amour, de courage et de combats sans merci. Elle parle de félonies, d’alliances, de surnaturel, de jeux politiques et de course pour la survie.
Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, et vous verrez des géants, des centaures et des paysages extraordinaires…

“Il était une fois, dans un pays lointain, des hommes et des varls alliés dans la guerre. Avec la mort des Dieux, on vit le retour de ces abominations noires que l’on nomme dredges. Les créatures avaient décidé d’envahir la terre, grouillant comme une légion d’insectes. Pour la première fois de leur histoire, les deux peuples s’allient pour repousser ces créatures sans merci sur les terres du Nord. Puisqu’il ne pouvait en être autrement, l’Alliance réussit. Mais le soleil avait cessé de se coucher, et l’on parla d’Apocalypse. Et le monde sombra peu à peu dans la décadence et la peur. ” 

Fruit du travail de Stoic, un petit studio de développement indépendant basé au Texas, The Banner Saga est un rpg tactique en trois parties, que ses développeurs définissent comme un jeu de rôle viking mythologique. Si je tiens à parler de ce jeu, c’est qu’il pourrait très probablement faire partie du top 10 de mes coups de coeur (si toutefois j’en avais un). C’est une saga unique à mes yeux, et une belle histoire à tous points de vue. Le studio a réussi à mêler un développement coûteux (le jeu est animé à la main, comme un dessin animé) à une direction artistique incroyable et une écriture complexe, mature et maîtrisée. L’aspect gameplay n’est pas sans intérêt non plus, alliant des phases de récit en forme d’histoire à choix multiples à des combats tactiques au tour par tour, dont les mécaniques se révéleront tout à fait jouissives pour le joueur une fois maîtrisées. C’est donc une réalisation coûteuse et ambitieuse, qui a pu voir le jour grâce au soutien des gameurs : Stoic a pu financer les trois parties de son histoire grâce à Kickstarter! Les développeurs l’ont d’ailleurs admis dans leur vidéo promotionnelle pour la sortie de Banner Saga 3, le projet n’aurait “jamais pu voir le jour sans le financement participatif“. Et en attendant la sortie du troisième opus de la chronique épique, prévue en décembre 2018, c’est donc d’un nouveau petit bijou vidéoludique dont je vais vous dresser le portrait. En espérant donner envie de se lancer dans l’aventure à tous ceux qui ont déjà rêvé d’Asgard, du mythe de Ragnarok ou de la charge de fiers guerriers armés de lourdes haches…

Mais commençons par le commencement.

“Peu à peu, pourtant, on vit les dredges réapparaître. Ils revenaient en masse grouillante et bourdonnante d’innombrables individus, immenses comme la mer elle-même. C’était inévitable, il nous fallait fuir de chez nous pour rallier un endroit plus sûr, s’il se trouvait encore des villes épargnées par les envahisseurs. Ce fut alors le début d’un voyage long, difficile et sans merci. ”  

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(1) Rook et Alette dans les alentours de Skogr.

Le nerf de la guerre 
On commencera le jeu dans la peau d’Ubin, un collecteur de taxes varl. L’histoire commence à son arrivée à Strand. On y découvre un monde empreint de morosité, plongé dans un jour éternel. Le pessimisme est palpable. Les gens parlent de la fin du monde, et l’Alliance ne tient qu’à un fil, on le ressent. Ludin et Vognir, respectivement prince des hommes et héritier du trône varl, sont eux aussi de passage dans la ville. Ubin les suivra pour une visite diplomatique à Grofheim, capitale varl.
Changement de point de vue. A l’extrême opposé de la carte, nous nous retrouvons dans les alentours de Skogr. Rook et sa fille Alette tombent sur un dredge isolé, alors qu’ils chassent dans les bois. A l’issue du combat qui s’ensuit, ils rentrent les bras chargés de vivres. Leur assaillant n’était malheureusement pas seul… Ils découvrent ses alliés en train de mettre leur village à feu et à sang. Leur chef assassiné, c’est Rook qui se voit attribuer la responsabilité de diriger la caravane qui entame un long voyage vers l’Ouest, pour fuir l’avancée des automates de pierre. Pourquoi le soleil ne se couche-t-il plus? Pourquoi les dredges envahissent-ils le monde? Peu à peu, au fil des jours, les trois épisodes de Banner Saga répondront à toutes nos questions. Du moins on l’espère. Et en attendant la fin de l’histoire, on appréciera la qualité de son écriture. Le scénario est riche, tout en nuances, favorisant l’émergence de nombreux choix lourds de conséquences pour la caravane, ou l’évolution des relations entre les personnages. Ceux-ci sont tous travaillés, et ont chacun leur place particulière dans les événements du scénario, les combats, ou les jeux de pouvoir. L’ensemble est particulièrement réussi, jamais manichéen, et avec le déroulement du voyage nous viennent en tête comme des airs de chansons de geste, de balades épiques et autres mythes nordiques… L’histoire fait écho à une direction artistique d’exception, propice à une immersion unique.

Les couleurs du mythe 
Car oui, l’aspect incontournable de la saga de la Bannière reste sa direction artistique. Les graphismes somptueux tirent leur inspiration des dessins animés traditionnels, et comme je l’ai dit, le jeu a été animé à la main. Une des grandes inspirations des développeurs est constituée par le travail d’Eyvind Earle, qui travailla pour Walt Disney notamment sur Sleeping Beauty en 1959 avant de devenir artiste peintre par la suite. (l’équipe a d’ailleurs donné son nom à l’un des personnages, je vous laisse découvrir lequel…). La mise en scène, globalement, est contemplative et minimaliste. Mais l’ensemble, enrichi de la BO d’Austin Wintory (le compositeur de Journey) instaure une ambiance poétique et profonde, impliquant d’autant plus le joueur dans l’histoire. Certains regrettent un manque d’effets sonores sur certains tableaux, et d’animations durant les phases de dialogues, mais toutes les critiques sont unanimes pour dire que le résultat fait mouche. Le design des personnages est magnifique, les paysages sublimes, la  musique prend aux tripes… Je me suis surprise plus d’une fois à perdre mon regard dans un paysage traversé par la caravane, à me soucier du temps qui passe et de l’épuisement des vivres, ou à regretter le décès d’un personnage… Le joueur, de par son implication dans le récit, finit par ressentir le rythme du voyage, sa lourdeur, son amertume, au même titre que les protagonistes. Banner Saga nous propose ainsi, au moyen de sa direction artistique minutieuse, une immersion unique, toute en couleurs et en poésie.

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(2) Paysage de la Vieille Forêt tiré de Banner Saga 2
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“Mauve, Red and Purple” Eyvind Earle, 1987

“L’amertume, la fatigue, la faim. Les jours s’égrenaient, les uns après les autres, dans cette fuite éperdue vers l’Ouest. Pour les Varls solitaires, la cohabitation était difficile avec les hommes, bruyants et incapables de gérer leurs émotions. Les humains vivaient eux aussi difficilement ensemble, et les conflits se nouaient et se dénouaient au même rythme que les jours de marche. Certains soirs, pourtant, géants cornus et minuscules membres de la caravane oubliaient la fin du monde autour de chopes de bières et d’hydromel. Rook savait remonter le moral des troupes par des discours inspirés, et malgré tout, tous arrivaient à puiser en eux la force de mettre un pied devant l’autre, chaque matin. Puisse la faim ne saisir personne avant la fin du voyage. ” 

Si vis pacem para bellum 
En termes de gameplay, on pourrait isoler trois phases dans le travail du studio Stoic: la narration, le voyage et les combats. La première nous raconte les divers événements du mythe, en laissant régulièrement divers choix à prendre qui auront un impact sur la suite de l’histoire. Dans tous les cas, que le dilemme porte sur l’accueil de réfugiés au sein de la caravane ou sur la confiance à accorder à un protagoniste, attention: beaucoup de décisions seront lourdes de conséquences! N’importe quel groupe de civils peut se révéler être des bandits qui en veulent à vos vivres ou un apport appréciable à vos forces armées; et chaque allié peut aussi attendre son heure pour vous plonger un poignard dans le ventre… On se retrouve donc à peser chaque choix, chaque stratégie en espérant avoir bien agi. Certaines critiques reprochent d’ailleurs le manque de clarté et de logique de certains dilemmes proposés au joueur, qui relève selon moi d’une mécanique mise en place par les développeurs pour travailler l’immersion dans l’histoire de Banner Saga. Dans un monde sans pitié, nos héros sont engagés dans une fuite en avant, avec pour seul horizon l’espoir de survivre et de trouver des réponses à leurs questions. Comme eux, le joueur n’a aucun recul sur ses actes, ni le temps de peser le pour et le contre. Et encore moins la possibilité de choisir entre survie et altruisme, dans les pires cas de figure… Comme je l’ai déjà mentionné, la narration comporte aussi beaucoup de dialogues. Ils seront propices à la création de lien entre les personnages, ainsi qu’à divers jeux politiques et d’influence. Mais je ne donnerai pas plus de détails pour ne pas vous gâcher l’histoire…

La phase de voyage, elle, correspond aux pérégrinations de la caravane entre différentes régions, villes, ou localités diverses de la carte. La caravane est constituée de vos guerriers, varls et des civils que vous aurez sauvés ou qui auront choisi de vous suivre. Lors de l’errance, il faudra gérer différents paramètres. Le moral de la caravane, qui influera sur vos performances au combat, évoluera positivement ou négativement en fonction des choix que vous ferez, des temps de repos au campement et des victoires remportées. Les points de Renommée, obtenus notamment au combat, serviront à acheter des vivres (vos compagnons de voyage peuvent mourir de faim si vos réserves sont insuffisantes), des artefacts utiles, et monter les niveaux de vos héros. Les phases de Campement interviendront dans divers villages et lorsque le joueur fera le choix de stopper la caravane. Le joueur aura alors accès à plusieurs infrastructures. La tente de Repos usera un jour de vivres par utilisation, mais augmentera le moral de vos troupes et restaurera la santé de vos héros blessés. La tente des Héros vous donnera accès aux statistiques de vos unités (augmentation de niveaux, équipement d’objets, attribution de points de compétences, etc.). La tente d’Entraînement permet de tester les capacités de vos héros avant les véritables combats, et ainsi d’élaborer diverses stratégies. Le Marché, disponible dans certaines villes, vous permettra d’acheter des vivres et des objets utiles, moyennant quelques points de Renommée. Enfin, la carte du Monde est consultable presque tout le temps, et permettra de profiter de diverses informations relatives à l’univers du jeu. La lecture des différentes histoires des villes traversées renforce d’ailleurs le sentiment de richesse lié à l’écriture de Banner Saga!

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(3) Campement à Frostvellr

La dernière phase de jeu à détailler est constituée de combats tactiques au tour par tour. En effet, parmi les inspirations des développeurs en termes de gameplay, on pourra citer Final Fantasy Tactics, ou encore Fire Emblem. Les combats commencent invariablement par la constitution de son équipe, et le déploiement de ses unités sur la carte. Chaque tour se déroulera de la même manière: déplacer (ou pas) le personnage en jeu, et décider d’une action. Au choix: briser l’armure, attaquer, utiliser une capacité spéciale, ou se reposer pour gagner un point de volonté. Chaque personnage possède une jauge de points d’armure, et de force. Ces derniers correspondent aux points de vie, et ceci implique donc que la puissance d’un guerrier diminue avec les coups subis. On calculera d’ailleurs les dégâts ainsi : dégâts – points d’armure = dégâts effectifs. Par ailleurs, il est possible d’augmenter la puissance des coups infligés en utilisant des points de volonté. Chaque personnage en possède une quantité limitée, et l’équipe en gagne avec chaque ennemi tué. Attention cependant, les capacités spéciales usent aussi des points de volonté, et se révèlent très souvent bien utiles en combat…
Chaque race possède ses propres caractéristiques, et compétences particulières. Les Varls possèdent une puissance d’attaque et une armure plus importante, contrebalancés par une possibilité de déplacement moindre et la seule possibilité d’attaquer au corps à corps. Les humains, eux, possèdent des capacités spéciales intéressantes pour beaucoup, font d’excellents archers et se révèlent très utiles pour harceler l’ennemi. Ils sont en revanche plus faibles, avec une puissance d’attaque et une armure moindre. Chaque personnage peut avoir son intérêt dans la bataille, et prendre connaissance des capacités de chacun d’entre eux et maintenir un leveling suffisant permettra de se laisser la possibilité d’élaborer une plus grande variété de stratégies. L’augmentation de niveaux permet de parasiter le calcul cité plus haut, avec l’obtention de capacités d’absorption de coups par certaines unités, ou encore l’amélioration de statistiques telles que la destruction d’armure, qui rendront certains guerriers redoutables, lorsque utilisés à bon escient. Mais je vous laisserai découvrir les subtilités des caractéristiques des héros disponibles. Dans tous les cas, le plus important sera de décider d’une stratégie assez efficace pour venir à bout de chaque bataille avec un minimum de conséquences, et le gameplay tactique se révélera petit à petit plus profond que que qu’on aurait pu soupçonner au premier abord.
Comment utiliser de manière optimale les failles du terrain? Faut-il attaquer en défense, tout en tablant sur les dégâts causés? Faut-il parier sur les capacités de déplacement des humains et l’attaque à distance? Ou encore est-il préférable d’attaquer d’abord la jauge d’armure d’un ennemi pour lui infliger de plus gros dégâts? Ou le faire mourir petit à petit, en ciblant ses points de vie/d’attaque? Foncer dans le tas en pariant sur la capacité d’un guerrier à infliger des dégâts critiques? Ou laisser l’ennemi approcher, pour les tuer au moyen d’une formation sécurisée? C’est dans l’élaboration de ses approches que l’on verra la différence entre une réelle maîtrise du gameplay et une compréhension superficielle. Les habitués des rpg tactiques auront rapidement les moyens de lancer le jeu en mode difficile, mais il faudra un peu de temps aux néophytes pour se mettre dans le bain. Dans tous les cas, Banner Saga est un bon moyen d’aborder le genre…

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(4) Bataille contre des dredges…

“Les dredges suivaient l’avancée de la caravane, et de nombreuses embuscades survinrent. Les femmes et les enfants avaient une peur bleue des automates de pierre, et il est vrai que la menace était une charge supplémentaire à gérer dont les guerriers n’avaient pas besoin; le trop grand nombre de civils attirait déjà la convoitise de nombreux groupes de brigands à moitié morts de faim. Et dans le feu du combat, la présence des varls était plus que bienvenue. Que ce soit Hakon, Mogr, Iver ou le chef de guerre Krumr et sa chance légendaire, leur force excellait à détruire l’armure des monstres, que les humains achevaient d’une flèche bien placée. Rook se révéla être un fin stratège, et pour l’instant la caravane n’avait rencontré aucun obstacle infranchissable. Mais les forces armées de la Bannière rouge comptaient malgré tout leurs pertes, et la disparition de chaque guerrier, chaque archer, chaque lancier tombé au combat se ressentait cruellement à la bataille suivante. Quel avenir pour cette caravane à la survie fragile? ” 

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(5) Tribu de Centaures, Banner Saga 2.
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(6) Banner Saga 3 est à venir…

On tente l’aventure?
 Globalement, Banner Saga fait l’unanimité des critiques. Jeuxvideo.com lui attribue la note de 16/20, appréciant des graphismes magnifiques, la qualité et la profondeur de l’écriture ainsi que les choix du scénario, les combats techniques et stratégiques, et la bande son. Gamekult donnera la note de 7/10, Gameblog 8/10 et évoquent les mêmes qualités ainsi qu’un bon potentiel de rejouabilité. La page steam du jeu, elle, mentionne des notes très positives et la communauté de SensCritique lui donne la note de 7.4/10. L’accueil du jeu a donc été très positif, et le deuxième opus a reçu des notes similaires pour une qualité globale tout à fait à la hauteur de Banner Saga 1, et une suite de l’histoire qui met l’eau à la bouche pour le troisième jeu…
Les joueurs ont tout de même mentionné sur steam un intérêt un peu amoindri par l’absence de la surprise provoquée par la découverte du premier épisode. Parmi les points négatifs avancés par les tests, certains regrettent le manque d’animations (sauf lors des combats, heureusement!), une bande son timide parfois, la rigidité de l’histoire ainsi que le retard systématique de la traduction française. Je retiendrai pour ma part une seule critique formulée par un gameur sur steam, que je trouve intéressante. Elle tient au gameplay et au rythme du jeu. Outre l’ambiance d’une qualité rare, la saga de la bannière trouvera son public auprès des amateurs de rpg tactiques et autres jeux de rôles, d’univers de medieval fantasy ou liés à la culture viking. Comme je l’ai dit, pour ceux qui souhaitent une introduction en bonne et due forme à ces univers trouveront là un défi intellectuel appréciable, mais les joueurs aguerris, rompus à la créativité stratégique se heurteront peut-être à une rigidité à ce niveau qui pourra les rebuter un peu (le jeu propose des races, classes mais pas de métiers, par exemple). Enfin, la saga ne conviendra pas aux amateurs d’action débridée, car le rythme global de l’histoire est, il est vrai, assez lent.
Mais pour être tout à fait franche, je mentionne ces défauts dans le seul but de vous écrire une critique qui soit la plus objective possible. Banner Saga a été un coup de coeur absolu pour moi, une expérience qui me donnerait presque envie d’écrire un poème épique en vers…! Je ne suis d’ailleurs pas la seule, toutes les critiques que j’ai lues rivalisaient de métaphores et hyperboles : jeuxvideo.com évoque “un petit joyau froid taillé avec finesse et bénéficiant d’une réalisation splendide ne pouvant laisser de glace“. Pour Gamekult, “La perfection n’existe pas“, même s’il “s’agit certainement d’un des plus beaux jeux en deux dimensions toutes catégories et toutes époques confondues“, “la preuve qu’en y mettant les tripes le talent peut rivaliser sans problème avec la puissance brute“. Gameblog, pour sa part, qualifie le jeu de “geste de glace et de sang”.  Le jeu constitue une magnifique plongée dans l’univers glacé des vikings, alliant plaisir de roleplay à l’exaltation de la littérature épique. Je ne saurai que trop vous conseiller ce petit bijou de réalisation, porté par une petite équipe de passionnés: jouer à Banner Saga, c’est comme ouvrir un livre de contes. On frémit, on s’émerveille et on rêve: dans tous les cas on ne l’oublie pas.

Fabre Minuit
Mon site! : anachroniquespendulaires.wordpress.com

Pour aller plus loin :

  • Page Kickstarter de Banner Saga 3 : https://www.kickstarter.com/projects/stoic/banner-saga-3?lang=fr
  • Trailer Banner Saga 1 : https://www.youtube.com/watch?v=dJJQgma4OLs
  • Trailer Banner Saga 2 : https://www.youtube.com/watch?v=NRoaB0iSsJE
  • Let’s play (anglais) Banner Saga 1 (si vous voulez vraiment vous spoiler cette merveille…) : https://www.youtube.com/watch?v=OBsRPhCm5sU
  • Trailer Banner Saga 3 : https://www.youtube.com/watch?v=ByqmJfKvKLM
  • Avis des joueurs sur SensCritique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/The_Banner_Saga/397113

Crédits photo :

  • (1) : https://store.playstation.com/en-ca/product/UP0134-CUSA02538_00-THEBANNERSAGAPS4
  • (2) : https://www.rockpapershotgun.com/2016/04/19/the-banner-saga-2-review/
  • (3) https://lparchive.org/The-Banner-Saga/Update%2010/
  • (4) http://www.matchstickeyes.com/2014/02/02/the-banner-saga-turn-based-tactics-with-a-twist/
  • (5) https://www.youtube.com/watch?v=tvCRCaJdLME
  • (6) https://www.kickstarter.com/projects/stoic/banner-saga-3/posts/1892780