La chronique “best of” de la décennie faite n’importe comment par n’importe qui.
Faire un top annuel est si difficile, alors encore plus un top de la décennie ! Je vais néanmoins en faire un qui sera totalement subjectif et personnel.
J’embrasse bien fort tous ceux qui ne liront pas ce “pavé césar” présentant l’avis d’un gamer.
“le(s) meilleur(s) album(s)/morceau(x) de la décennie”
Mes choix musicaux ne devraient pas être au goût de tous, étant donné que je ne vais pas vraiment parler de metal.
Si je devais choisir un album sorti ces dix dernières années, mon choix se porterait sur Ramdom Acces Memory de Daft Punk pour sa régularité dans la qualité de ces musiques.
Je profiterai de ce top sur la décennie pour vous dire de vous perdre dans ce phénomène aussi universel qu’est la musique en sortant des sentier battus pour découvrir de véritables pépites inconnues du grand public qui laisseront de marbre les autres mais qui vous parleront directement, à votre personnalité, à votre âme.
Dans mon cas ce sera probablement :
Truth Be Known de Atlas Plug
Fear Me de Wolfykh
Winter de Acestoaces
Les musiques de The Fat Rat
Cloud de Alexander Palace
Along The Road de nct-x-t-sugah
Keep You de Spectrum et de Sara Skinner
Vous ai-je dit que sélectionner le meilleur était difficile ?
Fear Not This Night Guild Wars 2 Soundtrack
The Crepuscule of Touhou Classic_Folk 62
The Girl de Hellberg
Comme on est sur un webzine metal, autant également mentionner des musiques metal non ? Et bien pas du tout !
Sawano-hiroyuki de Dragon Rises (team medical dragon ost)
CAUTION!!
東方 Touhou Metal_Techno 150
CAUTION!!
(impossible de trouver le nom de la musique et de l’artiste autrement sur youtube mais c’est ça qu’est beau non ? Aimer une œuvre sans connaître son nom ou son auteur)
Forgotten Temple-b1f-dungeon theme Cabal Online ost (original sound track)
Les musiques d’e-dubble notament Grey Skies qui m’ont fait changer d’avis sur le rap.
Enslaved de Barren Gates Mime
Bon ok je m’arrête.
“le(s) meilleur(s) film(s)/série(s) de la décennie”
Il n’y a pas vraiment de film qui m’ait marqué plus que ça. J’en ai trouvé plein de très bons. Si je commence, je ne vais plus pouvoir m’arrêter.
Au niveau des séries, je n’en ai suivi réellement qu’une seule : The Walking Dead.
J’aime beaucoup le suspense que provoquent la série et les personnages auxquels on peut éprouver un attachement. Le décor d’une apocalypse de zombies m’a paru original à l’époque.
“le(s) meilleur(s) livre(s) de la décennie”
Ah ! Voila ! Ça se mange ou pas finalement ? Non mais personne ne me le dit.
Sinon je peux vous parler de manga.
Connaissez-vous Shingeki no Kyojin du mangaka Hajime Isayama traduit dans la langue de Molière par L’Attaque des Titans ?
Ce chef d’œuvre est un pur génie d’écriture de par sa narration extrêmement bien construite.
L’histoire présente un monde dans lequel l’humanité est recluse dans le dernier bastion de l’humanité, un territoire protégé par trois murailles concentriques de cinquante mètres de haut distantes les unes des autres d’une centaine de kilomètres. La menace est une espèce humanoïde gigantesque qu’on nomme titan dont on ne sait rien au début de l’histoire si ce n’est leur unique instinct, la prédation de l’Homme et leur imposante domination (certains peuvent dépasser les dizaines de mètres de hauteur) qui entraîne une certaine impuissance de l’homme.
Toute la quintessence de ce chef d’œuvre est la notion de suspense et de la création de mystères, de chaînons manquants à la compréhension totale des tenants et des aboutissants de l’histoire comme par exemple l’origine des titans. Comment l’humanité a-t-elle pu construire des murs aussi imposants et quand les a-t-elle construites ?
La gestion de ces mystères est ce qui fait tout le génie de cette œuvre. Là où certaines œuvres en répondant à un mystère peuvent provoquer l’effet d’un pétard mouillé, dans Shingeki No Kyojin (ou SNK pour les intimes), l’œuvre se permet de renforcer la cohérence de son univers mais en plus de modifier quelque part la nature ou le genre de l’œuvre. Au départ, nous pensons lire une œuvre de type « survival horror » où le propos du manga est de conter la survie de nos héros dans ce monde hostile mais ce propos changera au fil et à mesure des nombreuses révélations qu’il m’est impossible de vous dévoiler à moins de vous spoiler l’œuvre comme un vil mécréant.
En parlant de ces révélations, ce qu’il y a de magique c’est qu’elles nous sont dévoilées de manière si subtile et frontale « l’air de rien » que nous ne les remarquons pas à la première lecture et entraînent un effet 3-4 pages après que j’appellerais l’effet « NON, MAIS ATTEND QUOI ????? » qui provoque le besoin de relire les dernières pages en disant « Oh Putain ! ». Elles permettent également de relire toute l’œuvre en remarquant les indices que nous a donnés très généreusement le mangaka et également le comportement de certains personnages dans telle ou telle situation.
Un autre point fascinant est que le titre du manga (grâce à la liberté de lecture et d’interprétation que procure la langue japonaise) n’a pas été correctement interprété par les japonais qu’à la suite d’une révélation particulière.
Ce qui me fascine le plus, c’est la parution hebdomadaire de SNK définie par le système établi d’éditions de tous les mangas qui soit dans un cas que le mangaka a tout prévu à l’avance ou alors (et là je n’en reviendrais pas tellement le mot génie est faible) que l’auteur ait écrit l’histoire au fur et à mesure des parutions et ait donc inventé une histoire si bien ficelée.
Bref, je pense que c’est le manga le mieux écrit de tous les temps.
Je ne peux pas oublier de mentionner le manga Naruto de Masashi Kishimoto qui malgré toutes ces imperfections restera dans mon petit kokoro tellement il m’a fait vibrer à une certaine période de ma vie.
“le(s) meilleur(s) spectacle(s)/festival(s) de la décennie”
Le Zevent de 2019, évènement caritatif co-fondé par Adrien Nougaret alias ZératoR et son bras droit de toujours Dash regroupant 54 streamers (personnes diffusant leurs parties de jeux vidéo en ligne semblables aux youtubeurs sauf que dans le cas des streamers, tout s’effectue en direct).
Le but de l’évènement était de récolter de l’argent pour l’institut Pasteur. Le fait de participer à ma toute petite échelle au plus grand évènement caritatif du monde et que les gamers souvent jugés inutiles à la société, rabaissés « car les jeux vidéo rendent violents et que ça engendre des tueurs en série » aient réussi dans la joie et la bonne humeur à récolter plus de 3,5 millions d’euros pour l’institut Pasteur alors que certains pouvant changer les choses ne font rien (coucou les Jean-Michel-Costard-Cravate), cela me permet de me redonner (un peu) fois en l’humanité.
“le(s) meilleur(s) concert(s)/festival(s) de la décennie”
Et Il N’Y Aura Plus De Nuit
Je ne me rappelle plus vraiment des autres.
“l’œuvre d’art ou le chef d’œuvre de la décennie”
Tout ce que vous voulez, sauf “l’art content pour rien”.
J’ai tout de même deux mentions honorables. Le plus grand Argouste américain pour l’ensemble de son oeuvre et notre macaron national. Leur capacité à se foutre de la tronche du monde est un art.
“le jeu vidéo de la décennie”
Quel choix cornélien !
Je vais en choisir deux : un jeu multi-joueurs et un jeu en solo.
Pour le jeu multi, je suis obligé de parler de League of Legend sortie le 27 octobre 2009. Ok, il n’est pas sorti dans la décennie 2010-2019 mais je vais tricher un peu. Je l’ai sélectionné car c’est tout simplement le jeu vidéo auquel j’ai le plus joué (et de très loin) !
Ce jeu gratuit appartient au genre MOBA ou dota-like dont le but est avec votre équipe composé de 5 joueurs (vous-même et 4 autres coéquipiers) de détruire le « nexus », le noyau central, l’élément principal de la base de l’équipe adverse composée elle aussi de 5 joueurs.
Ce jeu offre la possibilité au joueur d’incarner à chaque partie un champion différent parmi la centaine disponible. Vous avez le choix entre des mages, des tireurs, des guerriers, des monstres venant d’autres dimensions ou d’un spartiate (parce que THIS IS SPARTA !!! ).
Chaque partie est donc différente car les joueurs alliés et adverses ne sélectionneront pas les mêmes champions et chaque joueur aura une manière différente de jouer son personnage.
Je ne compte plus les parties que j’ai pu passer avec mes amis à essayer de décrocher la victoire, le sentiment d’être unis dans un même but au sein d’une équipe et de réussir à bien se coordonner étant un pur plaisir.
Ce jeu a réussi à relativement démocratiser une pratique totalement inconnue au grand public qui me plaît tout particulièrement, la compétition dans les jeux vidéo qu’on appelle l’e-sport. La final des championnats du monde à Paris a été suivie en direct par 3 985 787 spectateurs. Pour vous dire, les places à Bercy (aussi appelé l’AccorHôtels Arena) sont parties aussi vite que les places du Hellfest.
Pour ceux pour qui regarder des compétitions de jeux vidéo est un phénomène totalement obscur, essayez de le transposer à un sport où une activité spécifique. Imaginons que vous pratiquez un sport comme le football ou le basket par exemple, vous êtes susceptible de vous intéresser aux compétitions qui regroupent les meilleurs pratiquants du monde.
Connaissez-vous Magic Arena ??? Oui c’est un autre jeu multi mais je continue de tricher et de faire n’importe quoi dans cet article parce que c’est rigo-drôle.
Ce jeu vidéo qui reprend le jeu de cartes Magic The Gathering datant de 1993, m’a fait découvrir ce jeu de cartes qui est tout simplement pour moi le meilleur jeu de cartes du monde. Étant un passionné des jeux de cartes depuis tout petit, jouant à Yu-Gi-Oh, j’ai découvert Magic et bénéficiant de vingt années d’expérience, sa profondeur de jeu m’a conquis, là où le jeu Heartsone m’a paru ennuyeux et très limité dans ses mécaniques de jeu. En guise de comparaison, imaginez Heartsone comme un jeu multi-joueurs en ligne dans lequel, vous ne pouvez jouer uniquement contre des bots, ça perd un peu de son charme, avouez-le.
Je vais continuer à faire n’importe quoi et vous présenter non pas un jeu mais une saga qui est mon coup de cœur des jeux solo, il s’agit de la saga des Soulsborn, comprenant les trois Darks Souls, Demon Souls, Bloodborn et Seikiro développés par From Software.
L’ambiance de ces jeux est tout bonnement unique. La difficulté de ce jeu est même surestimée et utilisée tellement à tort et à travers par tout le monde pour qualifier un jeu comme difficile comme par exemple « ce jeu est le Dark Souls des jeux de plateforme ». Je veux détruire cette image préconçue car cela empêche les Jean de découvrir un jeu magnifique.
On peut penser que ce jeu est impossible à finir car le joueur peut mourir souvent car en effet la mort du personnage fait partie intégrante du jeu, on n’échoue pas lamentablement en mourant, on rate notre coup où l’on apprend une nouvelle mécanique de jeu. On peut aussi penser que les développeurs de Dark Souls sont impitoyables mais ils nous donnent à tous une seconde chance de récupérer nos âmes (seule monnaie du jeu représentant l’or et l’expérience du joueur) à notre mort. Cette mécanique est inexistante dans un jeu de plateforme comme dans un Mario, si l’on rate un saut, on meurt sans deuxième chance immédiate.
Alors que la mécanique de Dark Souls nous pousse à nous dépasser, à donner le meilleur de nous-même pour enfin réussir ce qui nous a posé problème. Le jeu offre également des petits coins de paradis, les feux servant de points de sauvegarde où le joueur se soigne, répare son équipement, reprend des forces avant de replonger dans ce monde peuplé de squelettes et d’autres monstruosités. L’activation du feu fait réapparaître tous les ennemis, ce qui permet de les terrasser à nouveau pour récolter un maximum d’âmes pour monter de niveau ou améliorer votre équipement.
Le jeu nous incite donc à constamment progresser et nous récompense à chaque étape réussie ; étapes pouvant être représentées par des boss. On observe les comportements du boss, on essaie, on s’améliore, on échoue, on redouble d’efforts et enfin on réussit.
Ainsi donc, même si le jeu paraît abrupt et difficile, à force d’efforts, on remarque qu’il nous devient de plus en plus simple sans trop de sentiments d’injustice. Si on meurt, c’est peut-être qu’on s’est un peu trop précipité ou qu’on a mal jugé la situation. Certains joueurs peuvent donc le faire sans prendre un seul coup.
Ainsi dans ce jeu, faire des erreurs n’est pas véritablement grave et c’est en triomphant de ce qui nous paraissait impossible qu’on se rend compte en repensant à nos premières heures difficiles, le chemin qu’on a parcouru et on a ce sentiment grisant comme après un voyage éprouvant et finalement victorieux.
Rappelez-vous d’une chose, la mort de votre personnage dans un Dark Souls n’est pas importante, c’est en tombant qu’on apprend à se relever et à marcher.
Je vous invite donc vous aussi à tenter cette aventure pleine de péripéties qui se conclura, après des efforts, des échecs et de la joie provoqués par des petites réussites – je l’espère – par une victoire.
Thomas Briche, webmaster à Culture METAL
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