La 20e édition du festival international de théâtre et de danse Mettre En Scène se poursuit à Rennes au Théâtre National de Bretagne, avec à l’affiche, pour la seconde semaine de représentation, Les Liaisons Dangereuses, salle Vilar, mais aussi ailleurs et sur d’autres scènes et avec d’autres spectacles… Aussi, je vous présente mon « parcours en scène » sur la première semaine de la 20e édition du festival Mettre En Scène.

Le mardi 10, j’ai commencé mon « parcours en scène » au ciné TNB, devant un écran de cinéma et non devant un plateau de théâtre. [cf : article Les Liaisons Dangereuses]

Le mercredi 11, j’ai poursuivi mon « parcours en scène » dans un lieu encore plus insolite qu’une salle de cinéma encore : dans une ancienne faculté dentaire où j’ai assisté à l’expérience Constellations. [cf : article Constellations]

Le jeudi 12, je suis allée au Grand Logis à Bruz où j’ai assisté à la troisième représentation de Slow Futur, spectacle de chorégraphie et de jonglage. Slow Futur a été créé sur le festival  Mettre En Scène en partenariat avec le Grand Logis. Le couple de jongleurs, Elsa Guérin et Martin Palisse, s’y produisait ainsi que les musiciens du groupe Zombie Zombie. J’ai été subjuguée, et d’un coup débarrassée de mes préjugés sur l’art du jonglage. Avant le spectacle, je n’avais pas compris ce qu’avait dit Martin Palisse à propos du jonglage qu’il qualifiait « drame ». Je l’ai alors compris quand j’ai vu le spectacle.

Le jeudi 12 (toujours le même soir) je suis allée à l’Aire Libre à Saint-Jacques de la Lande où j’ai assisté à la première de Revue Rouge, concert très punk, très rock’n’roll. J’en suis ressortie avec en tête les paroles révolutionnaires : « El pueblo unido jamàs serà vencido » ! Un concert que je verrai aussi dans d’autres lieux que l’Aire Libre où je l’ai vu, comme au Mondo Bizarro, par exemple ?

Le vendredi 13, je suis allée à la Paillette pour un souffle de chaleur de de légèreté avec le spectacle Pauline A La Plage, adaptation d’un scénario de Eric Rohmer au théâtre par le Collectif Colette.

Je termine la deuxième semaine de mon « parcours en scène » au Triangle, cité de la danse, avec la dernière représentation de Tenir Le Temps, superbe chorégraphie en trois actes de Rachid Ouramdane.  Tenir Le Temps représente un énorme travail chorégraphique : effets dominos et réactions en chaînes des corps, mouvements du groupe par rapport à l’individu, ou de l’individu par rapport au groupe… Avant le spectacle, le directeur du Triangle est intervenu dans la salle avec Rachid Ouramdane à ses côtés, par rapport aux attentats de la veille à Paris. Le directeur s’est excusé auprès du public de la procédure de fouille qui a été instaurée à l’entrée du Triangle et Rachid Ouramdane a remercié le public d’être venu en réponse à la barbarie « dans un lieu de culture et de liberté d’expression comme celui qui qui a été touché par les attentats ». Nous avons ensuite observé une minute de silence.

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